Mercredi 19 novembre 2025, un projet de paix américain visant à mettre fin à la guerre en Ukraine a été révélé. Ce plan, présenté et soutenu par Donald Trump, aurait été préparé en marge des discussions diplomatiques en cours entre les États-Unis, la Russie et l’Union européenne.
Selon plusieurs sources proches du dossier, le texte propose un cessez-le-feu immédiat sur la ligne actuelle du front, suivi d’un cycle de négociations territoriales sous supervision internationale. En échange, Washington s’engagerait à lever progressivement certaines sanctions économiques contre Moscou, sous condition du respect du cessez-le-feu.
À Washington, les réactions politiques ont été partagées. Certains élus républicains y voient une opportunité de rétablir un équilibre stratégique entre les grandes puissances, tandis que les démocrates dénoncent une concession excessive au Kremlin.
À Kiev, les premières réponses ont été prudentes. Le gouvernement ukrainien craint que ce plan ne conduise à une « gelée du conflit » plutôt qu’à une paix durable. Un conseiller présidentiel ukrainien a déclaré :
« Nous ne pouvons pas accepter une paix qui légitime l’occupation de nos territoires. »
En Europe, le plan est perçu avec scepticisme. Plusieurs responsables politiques européens estiment qu’il reflète davantage la vision russe du conflit que celle d’un partenaire neutre. Le débat s’est particulièrement intensifié en France et en Allemagne, où certains observateurs parlent d’un « plan pro-russe sous apparence de neutralité ».
L’analyste politique François Heisbourg souligne :
« Ce projet semble structuré selon les intérêts de Moscou, avec un affaiblissement évident du soutien occidental à Kiev. »
Derrière ce plan de paix, se joue un enjeu bien plus large : celui du leadership américain sur la scène internationale. Pour Donald Trump, il s’agit de prouver que les États-Unis peuvent imposer une solution globale sans passer par les institutions multilatérales.
Cette approche unilatérale pourrait cependant fragiliser la cohésion occidentale, déjà mise à rude épreuve depuis le début du conflit. Le risque majeur, selon plusieurs diplomates, est de voir la Russie confortée dans ses positions et de réduire la marge de négociation de l’Ukraine.
Résumé de l’auteur : Le plan de Donald Trump, présenté comme une initiative de paix, divise profondément : entre volonté d’apaisement et soupçons de proximité avec les intérêts russes, il rebat les cartes de la diplomatie occidentale.