Au lendemain d’une attaque visant deux membres de la Garde nationale à Washington, le président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré le jeudi 27 novembre vouloir suspendre « définitivement » l’immigration en provenance de « tous les pays du tiers-monde ». Cette déclaration est intervenue lors d’un discours à la Maison-Blanche, au lendemain de ce qu’il a qualifié de « tragédie nationale ».
Le président a affirmé :
« Nous devons protéger nos citoyens. Il est temps de fermer la porte à tous ceux qui menacent notre sécurité nationale. »
Selon lui, la mesure viserait à empêcher l’entrée de ressortissants venant de régions « instables ou hostiles » aux intérêts américains. Il a ajouté qu’un décret exécutif pourrait être signé « dans les prochains jours » pour rendre cette décision effective.
Cette annonce a suscité de vives réactions. Les opposants politiques du président ont dénoncé une mesure « discriminatoire et irréaliste », tandis que ses partisans l’ont saluée comme un pas nécessaire pour restaurer l’ordre et la sécurité intérieure.
Des experts en politique migratoire estiment que la suspension complète de l’immigration depuis des pays entiers serait sans précédent et contredirait plusieurs engagements internationaux des États-Unis.
« Ce serait une rupture majeure avec des décennies de politique d’immigration américaine », a commenté un analyste de la Brookings Institution.
La Maison-Blanche n’a pas encore précisé quels pays seraient concernés ni la durée exacte de cette suspension. Néanmoins, cette annonce s’inscrit dans une politique migratoire de plus en plus restrictive depuis le retour de Donald Trump à la présidence.
Résumé d’auteur : Après une attaque à Washington, Donald Trump reprend une ligne dure sur l’immigration en promettant une suspension totale depuis les pays jugés instables.