Le président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré jeudi 28 novembre vouloir « suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde ». Cette annonce intervient après l’attaque de deux membres de la garde nationale à Washington, un incident que le président a qualifié d’« acte de barbarie étranger sur le sol américain ».
S’exprimant depuis la Maison Blanche, Donald Trump a affirmé que la protection des citoyens américains passait par un contrôle total des frontières.
« Tant que je serai président, aucune menace venue de l’extérieur ne mettra nos héros en danger », a-t-il déclaré.
Le dirigeant a ajouté que son administration introduirait de nouvelles restrictions visant les pays « qui refusent de coopérer sur les questions de sécurité ». Il a également indiqué que le ministère de la Sécurité intérieure travaillait déjà à définir la liste de ces États.
Cette déclaration a immédiatement suscité l’indignation des défenseurs des droits humains et de plusieurs élus démocrates, qui y voient une mesure discriminatoire. Selon eux, l’usage du terme « tiers-monde » est stigmatisant et contraire aux valeurs américaines.
L’association American Civil Liberties Union (ACLU) a annoncé qu’elle examinerait les recours juridiques possibles contre une telle politique.
Ce durcissement du discours migratoire s’inscrit dans la stratégie de campagne de Donald Trump pour renforcer sa base électorale à l’approche des prochaines élections présidentielles. Le président a souvent défendu des positions similaires, notamment lors de son premier mandat, en mettant en avant la sécurité nationale et la souveraineté américaine.
« L’Amérique n’a pas à accepter ceux qui ne respectent pas ses lois », a-t-il martelé avant de quitter la salle de presse.
Résumé auteur : Trump justifie la suspension totale de l’immigration venant du tiers-monde après une attaque à Washington, transformant un incident sécuritaire en mesure politique.